Encadré de montagnes, écrin de verdure au mileu de nulel part, dépression émeraude dans le désert, c'est l'oasis de Finnt, baigné par l'oued Assif N' Aïd Douchchene.
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L'oasis est situé à une quinzaine de kilomètres de Ouarzazate. Pour s’y rendre, il faut emprunter une piste qui traverse un désert de pierres entouré de roches noires volcaniques.
Nous partons à 4 4X4 Land Cruiser (vous avez réussi à prononcer ?). Nous sommes véhicule leader. Dans le 4X4, le chauffeur, Mohammed le guide, 4 Gazelles (Martine, Jocelyne, Brigitte et Bernadette) et moi ; je n'ai pas pris de gazelles de rechange ! Au 3ème rang où je suis assis, difficile de faire des photos, car il y a trop de reflets.
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Nous faisons halte au bord d'une retenue collinaire, près de laquelle un berger surveille nonchalamment son troupeau, une cigogne surveille les grenouilles, éh oui, ça mange des grenouilles, pas de la potasse d'Alsace ! (: blague agricole pour connaisseurs ) et une (me semble-t-il, corrigez moi !) aigrette surveille son bain de pied.
A'ombre du palmier, Mohammed, le guide, nous donne plein d'explications, mais je les ai ratées !!!!! pour cause de photos.
Ensuite, on reprend la piste. Celle-ci est très carrosable, il faut bien que les camions de régie et accessoires de cinéma puisse circuler. Au détour d'un virage, soudain au bord du plateau, en contrebas, un lac de verdure, c'est l'oasis de Finnt, un enclave naturelle dans le désert qui compte 1200 habitants, répartis en quatre villages.
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Nous traversons le gué, puis nous prenons un sentier bordé de palissades de bambous. Au bout de celui-ci, on descend des véhicules et on se promène, accompagné d'enfants du village pas agressifs du tout, sur un chemin creux au milieu des palmiers, des jardins,, des arbres fruitiers, des vignes
jusqu'à l'oued Assif N' Aïd Douchchene, que nous traversons sur de grosses pierres, personne ne tombe !
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C'est l'heure du robinet, les femmes du village arrivent sur des anes, avec quantité de bidons, couleur orange sale, accrochés à leurs flancs (ceux des ânes, pas ceux des femmes). Dès qu'elle voit un appareil photo, une des femmes elève le ton : normal ce n'est pas une réserve !
Les habitants de ces villages sont les descendants d'anciens esclaves echappés, affranchis ou parfois abandonnés (s'ils étaient malade par exemple). La couleur de peau est très sombre, les cheveux sont crépus, n'oublions pas que les caravanes qui transitaient par Ouarzazate venaient de l'Afrique Noire (Tombouctou 52 jours de dromadaire !) et une de leur "raison d'être" était la traite des noirs pour en faire des esclaves.
Nous marchons dans le village, accompagné des explications de Mohammed. Lors d'une halte, la fille de nos collègues alsaciens joue à la figure de proue du Titanic. Nous arrivons chez le potier. Sa case est très proche du four à poterie, creusé dans le sol incliné. Il nous fait quelques démonstations et je me laisse tenter par 3 coquetiers, pour mes 3 garçons. Comme ils sont de tailles différentes, Pierre aura le plus grand, Ewen le plus petit et Adrien le moyen. Quant à Mathilde, je lui ai pris à Tamgroute, un plat à tajine miniature pour mettre ses bijoux.
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Ensuite nous refaisons le chemin inverse et le passage de l'oued à gué sur de grosses pierres sera l'occasion de jouer à Intervilles. Difficile, en effet de traverser l'oued en équilibre accompagné par des jets de pierres (dans l'eau !) qui font jaillir des gerbes d'eau qui vous aspergent.
Nous allons ensuite dans une autre partie du village ou un autre village voir " Aziz de l'Oasis". Puis retour sur Ouarzazate, l'envers du décor !
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Le retour sera l'occasion pour le chauffeur de nous faire voir ses talents de pilote au son du Raï. Je me ferai avoir quand il a tourné brusquement à droite pour traverser un oued, pas asséché pour une fois, alors que j'avais la vitre baissée pour prendre des photos. allez on sèche vite !
